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Cari tutti, vi lascio nuovamente per qualche giorno; prima voglio condividere con voi un articolo inviatomi da un amico (penso l’abbia trovato su internet).
“…le fameux Bizzarro, avait instruit de gros chiens à faire la chasse aux hommes. Après une rencontre déplaisante, il lâchait ces chiens sur les fuyards. C’est ainsi que sous la domination française napoléonienne qu’un officier de la garde civique, attaché à l’état-major du général PARTOUEAUX, fut dévoré par ses chiens. Après l’arrivée de MAHES, Bizzarro, abandonné de sa bande, ne traînant plus qu’avec lui que deux hommes et son chien, fût réduit à un tel désespoir, que pour ne pas se laisser trahir par des hurlements, il écrasa contre un arbre un petit enfant qui venait de lui naître quelques semaines plus tôt. Alors, sa femme vaillante qui avait suivi jusque-là ce bandit et qui était la mère de cet enfant, se résolut à faire justice elle-même. Elle attendit le sommeil du brigand, lui pris son fusil et le tua. Après quoi, elle osa se présenter aux autorités de Mileto (ville calabraise), et réclama l’argent promis à celui qui aurait mis à mort le Bizzarro. La somme fut donnée fidèlement ; elle se remaria et devint une honnête femme…. Faits recueilli par Marc Monnier dans son oeuvre l’Histoire du Brigandage dans l’Italie Méridionale, édition Michel Lévy, 1862, p. 21.
A la lecture de ces faits abominables nous pensons bien évidemment au cane corso, car seule la puissance d’un cane corso ou encore celle d’un mâtin napolitain qui, dressé avec cruauté, peut être l’un des deux seules races méridionales capables d’accomplir physiquement de telles horreurs. Le cane corso fût longtemps le compagnon de fortune ou plutôt devrions nous dire d’infortune des voyageurs, vagabonds et brigands de toutes espèces. Son gros potentiel de persuasion a souvent été utilisé comme arme pour détrousser de pauvres et honnêtes voyageurs de leurs biens.
Le cane corso s’est distingué dans le mauvais sens du terme comme étant un allié cruel, notamment dans la garde de propriétés de chefs mafieux. Il fût également utilisé comme moyen de pression supplémentaire et « légal », lors du prélèvement du pizz’ sur la population et qui leur servait par la même occasion également de fidèle garde du corps bon marché et même utilisé dans certains cas comme protection pare-balle lors de fusillades...
Voici une histoire qui met en évidence toutes les qualités (bonnes ou mauvaises) de garde de notre cane corso. Anecdote qui retrace la vie d’un énorme cane corso appelé Scacind’ qui appartenait à un jeune homme que nous appellerons Tonin’. Tonin’ était le petit caïd local d’une ville appartenant à la province de Bari. Antonio gagnait assez bien sa vie, en faisant une multitude de petits coups (vols, trafics en tous genres, recels etc.) dans toute région. Pour ses 45 ans, un vieux paysan qui gérait une ferme pour son compte, lui offrit en cadeau le plus imposant des chiots cani corsi nés d’une portée récente. Pas très enchanté par cet imposant cadeau. Au bout de quelques semaines d’inattention, Antonio fini par s’attacher à ce chiot et le surnomma Scacind’, qui veut littéralement « Salaud » en dialecte barese. Le chien en grandissant, devenait à l’image de son maître, nerveux et vicieux, cherchant à mordre à tout prix toutes personnes étrangères qui pénétraient dans le cortile (cour). Scacind’ monstre de plus de 65 kg, vivait là enchaîné à un vieil olivier qui trônait au milieu de la cour. Plus Scacind’ grandissait et prenait de l’ampleur, plus sa chaîne se raccourcissait et s’épaississait. Car, ce chien devenait de plus en plus spectaculaire et hargneux, ce qui faisait le bonheur d’Antonio, qui redoutait qu’on le vole un jour à son tour. Vers ses 40 ans Tonin’ fut retrouvé immolé non loin de chez lui (mort quasi courante pour un mafieux). Sa femme, qui avait toujours eu peur de ce fameux Sciacind’, imprévisible et coléreux, appréhendait qu’un jour un accident se produis lorsque ses enfants jouaient dans cette cour, chercha donc à s’en débarrasser. Elle se refusait à le tuer, car son défunt mari y tenait beaucoup et comme il était encore bien vigoureux malgré ses 10 ans passés, elle tenta donc de le donner. Mais chose prévisible, personne n’en voulut, car Sciacind’ en plus d’être très imposant, faisait vraiment peur, au point d’avoir terrifié la moitié de la famille et amis du couple. La veuve demanda donc au paysan chez qui le chien était né, de le reprendre. Elle le lui demanda comme un service auquel le paysan, attristé par la mort récente de son mari, elle ne put refuser. Après plusieurs tentatives infructueuses, le pauvre homme vint un matin chez la veuve du défunt Antonio, gara sa vieille Fiat Fiorino toute cabossée dans la cour, bien décidé à emmener Sciacind’ dans son nouveau foyer. Malgré son grand âge (pour un molosse) Sciacind’ fit un tel raffut et se montra si agressif envers l’agriculteur, qu’il fût contraint d’aller chercher son fusil et de l’abattre sur place au bout de sa chaîne. Lors de cette dernière tentative le vieil homme qui connaissait bien ces chiens compris, que le fidèle Sciacind’ était le chien que d’un seul maître. Ce chien se montra si agressif, qu’à 10 ans passés il déterra par ses à-coups violents, quelques racines de l’olivier auquel il était attaché”.
Sì, è in Francese, tuttavia facilmente comprensibile. Da brani come questo si apre una finestra sulla concezione del “cane terribile” che in certi ambienti accompagna il Molosso. Si può essere d’accordo o meno, ma non si può negare che tradizionalmente esso sia il cane da guardia per eccellenza, un cane che non teme l’uomo, col quale conviene non scontrarsi.
Per contraltare, vi suggerisco di rivisitare questa famosissima piéce, che certamente avete visto molte volte, nella quale risalta la straordinaria sensibilità del grande Eduardo. Egli, pur pressato da contrastanti sentimenti e sollecitato dalla sua corte di “clientes“, nonché dalla pena per sua moglie ferita, non può esimersi dal pronunciare una celeberrima sentenza: “Ha ragione Malamente!”
Buona settimana a tutti
Si chiamava Malavita non Malamente,e io concordo con Eduardo, aveva ragione il cane !